Les calculs poussés d’un superordinateur ont récemment permis aux scientifiques d’avoir une idée de la durée de vie de l’humanité. Mauvaise nouvelle : elle pourrait s’éteindre bien avant que le soleil nous règle notre compte.
Depuis des décennies, les scientifiques considéraient que le sort de l’humanité serait réglé en même temps que celui de la Terre, lorsque le soleil se transformera en une géante rouge qui absorbera la planète. D’ailleurs, la vie en général s’éteindra bien avant cela, puisque la chaleur sera bien trop forte pour être supportable.
Ce scénario est censé se dérouler dans 7,5 milliards d’années. Mais une nouvelle analyse remet en question la capacité de l’espèce humaine à exister plus de 250 millions d’années.
De nombreuses évolutions responsables de la fin de l’humanité
Des chercheurs ont mis à contribution un supercalculateur, auxquels ils ont fourni une grande quantité de données en vue de déterminer le temps restant à l’humanité en fonction de différents facteurs. Parmi eux, on trouve la tectonique des plaques, qui va finir par transformer la planète en un supercontinent dans environ 250 millions d’années. C’est le premier point qui pourrait, selon les calculs du superordinateur, rendre la Terre « inhospitalière » : nous sommes donc bien éloignés des 7,5 milliards d’années.
Il faut ajouter à cela l’évolution de l’atmosphère terrestre qui va également compliquer les choses : la chaleur solaire va aller en s’intensifiant, de même que l’activité volcanique et la libération de gaz qui sont notamment piégés dans le permafrost, mais qui finiront bien par sortir un jour. Tout cela va contribuer à faire monter le taux de CO2, et donc rendre l’atmosphère de la Terre irrespirable.
Et bien évidemment, les changements climatiques que l’on commence à percevoir fortement aujourd’hui sont aussi en cause, notamment dans la fonte rapide du permafrost, de la montée des eaux et de la température. Tout cela contribue à des prédictions peu réjouissantes.
Est-il possible d’inverser la vapeur ?
Les scientifiques à l’origine de l’étude l’admettent volontiers, « prédire ce qui se passera dans 250 millions d’années est un défi ». Cependant, le scénario envisagé actuellement donne envie aux chercheurs de trouver des solutions pour tenter de limiter les dégâts. Mais des questions subsistent : est-ce possible, et si c’est le cas, comment faire ?
La dérive des continents est l’un des éléments incontrôlables, mais d’autres peuvent l’être, notamment en ce qui concerne les changements climatiques actuels. La problématique de la pollution à l’échelle mondiale ne peut plus être ignorée, mais encore faut-il des solutions pour la réduire et réguler la montée des températures. Pour cela, les chercheurs du monde entier se mobilisent, mais à ce jour, aucune solution concrète n’a encore été trouvée.