Après avoir été soufflé à deux reprises par la série Zelda, ses développeurs ont annoncé vouloir profondément repenser ses mécaniques pour un futur opus. Mais comment améliorer une formule qui a réussi à charmer le monde entier ? On en parle dans notre JV Débat !
Le premier anniversaire de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom arrive à grands pas, l’occasion de se pencher sur l’avenir de la série. De l’aveu même des développeurs, si le gameplay des deux derniers épisodes avait rafraîchi la licence, il est temps de le faire à nouveau évoluer. Très discrets sur le sujet, c’est aux fans qu’il incombe de remplir Internet d’idées et d’exprimer leur propre vision du chemin que devrait suivre la série Zelda. Mais dès lors, faudrait-il continuer de faire évoluer les mécaniques actuelles ou vaudrait-il mieux faire marche arrière ? On en discute dans notre JV Débat.
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Des ennemis plus emblématiques
Si les deux dernières itérations des aventures de Link sont bourrées de qualités, certains points viennent tout de même obscurcir le tableau, comme son bestiaire notamment. De fait, les rangs du Roi Démon Ganondorf sont globalement composés des mêmes races d’ennemis, leur niveau étant simplement décidé selon leur couleur. Dès lors, et pour ne pas s’encombrer en créant une multitude de types d’ennemis, pourquoi ne pas s’inspirer du système de Némésis dans La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor.
Le titre de Monolith Productions embarque ledit système où les éponymes “Némésis” sont en fait des ennemis nommés aléatoirement au sein des rangs de Sauron. Ceux-ci ont alors une personnalité évolutive qui changera selon les habitudes du joueur et en fonction de l’avancement du jeu. Ceux-ci peuvent par exemple fuir le combat ou encore se mêler à une horde pour faire davantage de dégâts. En battant ces “Némésis”, le joueur est alors grassement récompensé. Transposé à l’univers Zelda, en plus des différents Lynels qui représentent presque déjà des sous-boss, il serait intéressant de voir un ou plusieurs ennemis récurrents s’attaquer à Link au fil de l’aventure et proposer un défi plus important que leurs congénères.
Une narration plus poussée et mieux gérée
Si la série n’a pas forcément toujours brillé pour son scénario, plus les épisodes avancent, plus les histoires s’étoffent. Cependant, les deux derniers opus ont pu frustrer certains joueurs avides de récits, la narration étant bien moins centrale dans ces derniers. Si la fragmentation du récit était justifiable dans Breath of the Wild via les souvenirs directs de Link datant de plus de cent ans, c’est moins le cas en ce qui concerne Tears of the Kingdom. De fait, même si les enquêtes régionales segmentent davantage le trajet du joueur et développent de petits récits, tous reliés aux points centraux du scénario, ils n’ont cependant aucune incidence les uns sur les autres.
De fait, les souvenirs récupérables ne sont, cette fois, pas ceux de Link, mais ceux de Zelda dans le passé. Ceux-ci donnent énormément de clés de compréhension des événements présents, dont la réponse à certaines intrigues, comme notamment celle de la fausse princesse qui est au cœur desdites enquêtes régionales . Dès lors, et si Link est au courant de l’imposture, pourquoi le scénario ne s’adapte pas, en changeant les dialogues pour en faire une menace connue, ou en modifiant sa dangerosité ? Une narration davantage organique, où les choix et événements ont une réelle incidence sur la suite du récit, comme dans The Witcher 3 : Wild Hunt par exemple, serait bien plus pertinente scénaristiquement parlant pour une série aussi ambitieuse que The Legend of Zelda.
S’il ne s’agit là que de deux idées parmi celles dissertées au cours de la discussion. Pour en découvrir davantage, n’hésitez pas à regarder notre JV Débat !